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Les actus de Michelle Black

jeudi 24 février 2011

Tasha de Vasconcelos a écrit un livre!

Tasha de Vasconcelos a écrit un livre. Grande nouvelle. Une de plus!

-Qui? Hurle quelqu'un dans l'assemblée.

Cette belle grande plante que le Gotha balade et exhibe, comme un objet de désir, au gré de ses humeurs, dans ses soirées mondaines, ses dîners princiers et royaux.

Et le titre de son bouquin en dit long. "La beauté comme une arme" Tout un programme!

Ses charmes auraient-ils perdu de leur pouvoir pour que la dame se recycle dans la littérature de potins, qu'elle se fourvoye dans des confidences que les amateurs vont s'arracher?

Trop facile et indigne d'une soi-disant classieuse aristocrate de déballer le linge sale de ses amis, relations et amants, en public. Exemple: son déballage sur le Prince Laurent de Belgique qu'elle traite, dans son livre, de prince déjanté qui a cru l'éblouir, écrit-elle, avec sa ferrari bleue afin de lui déclarer sa flamme. Elle a, peut-être, un faible pour les 2CV.

Si toutes les courtisanes dont celles qui, de leurs talons, battent les pavés des trottoirs, celles façonnées par les Madame Claude d'hier et d'aujourd'hui et celles enfin, qui naviguent dans les plus hautes sphères et côtoient les grands de ce monde, devaient se livrer à de tels barbouillages, les éditeurs seraient obligés d'engager du personnel supplémentaire pour trier les manuscrits.

Etait-ce vraiment utile, belle dame, de jeter vos croustillantes anecdotes en pâture et ainsi, d'une certaine façon, de cracher dans la soupe qui vous a nourrie pendant quelques années?

Ne vous a-t'on pas appris qu'il n'est pas de bon ton de brûler ce qu'on a aimé?

Avis partagé, à lire: article du blog d'Isaac Paris.


Photo: Paris-Match.com -30 janvier 2011


"La beauté au service de l'enfance"


"Sa notoriété de top model lui ouvre les portes des grands donateurs......" A méditer.


Toutefois, si la démarche est sincère et sans ambiguïté, j'applaudis!



samedi 19 février 2011

Michelle Black à la Foire du Livre de Bruxelles

Rencontre avec Ingrid Betencourt à la Foire du livre de Bruxelles, ce jeudi. Rencontre, il ne faut pas exagérer.....Je l'ai aperçue, au détour d'un stand, amaigrie mais le visage plutôt jeune et serein, discutant avec des enfants et leur distribuant des autographes. Pourquoi notre regard est-il toujours attiré par des personnages célèbres? Et d'ailleurs, que signifie être célèbre? C'est le rapport entre cette médiatisation et le désir de voir ces célébrités en chair et en os que je n'arrive pas à définir. A quoi songeons-nous lorsque nous les regardons avec nos yeux de voyeurs? Pour preuve, la célébrissime Ingrid s'est prêtée à la dédicace de sa dernière oeuvre "Même le silence a une fin"et la file d'attente devant son stand était presque semblable à celle devançant un concert de U2.
Lorsqu'on pénètre dans l'antre de la culture, on est assailli par la multitude de livres exposés. C'est le but, me direz-vous, la Foire du livre n'est pas le salon de l'alimentation. Chaque année, Michelle Black rêve en imaginant son manuscrit transformé en livre et exposé par la baguette magique d'un éditeur bienveillant. Las. L'année suivante, sa désespérance atteint son paroxysme.....Bref, les oeuvres littéraires de ces auteurs bienheureux sont là devant nos yeux et on ne sait plus où donner de la tête. Que choisir? Facile. Notre cerveau, encore une fois, nous guide vers les auteurs qu'on a transformés ou qui se sont mués en pur produit de consommation. Le marketing est passé par là.
La littérature d'Amélie Nothomb, par exemple, fait partie de ces produits. Chapeau noir informe sur la tête, mitaines noires, rouge à lèvres carmin, limite gothique. Quant à ce qu'elle "pond": un assemblage de mots plus incompréhensibles les uns que les autres. Mais le succès est au rendez-vous. Le public est-il devenu masochiste, le dictio dans une main, un livre de Nothomb dans l'autre? Beigbeder, c'est le style "nouvelle vague", façon 21ème siècle. Ses lecteurs sont fascinés par ses frasques jet-seteuses et rêvent de pouvoir y participer, eux dont la vie est morne et si peu pimentée. Ou Virginie Despentes et comment passer inaperçue avec "Baise-moi", le titre d'un de ses romans. Et j'en passe et des meilleures. Alors, pour me démarquer de ces lecteurs qui n'achètent que des marques (Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit, pas toujours mais souvent), je me suis tournée vers de nouveaux venus. Joumana Haddad en fait partie. Son livre "J'ai tué Schéhérazade" est la confession d'une femme arabe en colère. (Voir sur la page Citations, coups de gueule... de ce blog, le résumé). Le combat des femmes est un sujet qui me tient à coeur et, dans certains pays, tellement d'actualité.
Notons au passage le retour, à la Foire du livre de Bruxelles, de l'éditeur belge le plus charismatique qui a lui, au moins, le sens de la communication: Luc Pire.
Exténuée, Michelle Black s'en est allée avec un beau rêve dans la tête: l'année prochaine, "Toi, moi, Satan et l'Amérique", son premier et dernier roman sera en tête des ventes.

Pleure pas, Michelle, l'espoir fait vivre et la longue attente fait mourir......

lundi 14 février 2011

La fièvre du samedi soir et ses douloureux lendemains

Michelle Black est déchaînée. L'autre soir, elle n'a pas pu résister à cette fièvre du samedi soir, à la fois tonique et destructrice. La soirée fut arrosée et après quelques verres de vin et quelques lignes de C.....Non, bien sûr, Michelle black ne consomme pas de substances illicites car elle a trop peur qu'un jour, le facteur ne sonne trois fois:
-Driiiing!
-Oui?
Pas de doute, un bandit de grand chemin a du être réincarné en Michelle Black car les flics, je les sens à 1km à la ronde. Effectivement, derrière la porte de la petite maison dans la prairie, deux poulets, l'un bien engraissé et l'autre, plutot maigrichon. Il en faut pour tous les goûts.
-Madame Black?
-Non, Mademoiselle!
Le plus déplumé me dévisage et lance:
-A plus de 25 ans, se faire appeler mademoiselle est un peu ridicule.
Non mais, de quoi je me mêle! Je pense tout bas pour ne pas les effaroucher. Avec les flics et les fonctionnaires aux impots, il faut toujours avoir l'air con et stupide. Surtout ne jamais montrer qu'on est plus intelligent qu'eux et surtout, ne pas afficher, ostensiblement, le moindre signe de richesse. Là, ils vous coincent sans que vous ayez eu le temps de tourner la tête.
-Voilà, continue le plus gras des deux, nous avons découvert les actus de michelle black, par hasard, et nous estimons que les propos que vous y tenez peuvent troubler l'ordre public.
Non, franchement, je ne peux pas me permettre ce genre de visite donc, je suis très prudente quant au contenu de mes posts, billets, publications....etc. (Les technologues du net ne se sont pas encore mis d'accord pour définir en un seul mot, les messages publiés par les bloggueurs).
Je reprend le fil là où je l'avais laissé. Donc, au lendemain de cette soirée, accompagnée des clebs, je m'en vais faire ma promenade quotidienne dans la forêt, l'esprit un peu embrumé, j'en conviens. Ainsi que je l'ai déjà mentionné dans un "post" prédédent, je suis plutôt polie (Sauf si l'on m'agresse) et j'ai eu la chance d'avoir des parents qui m'ont bien élevée.
Donc, je marche à droite afin de ne pas gêner les gens que je croise: cyclistes, enfants, joggeurs...etc...etc (Le dimanche, c'est l'enfer). Je marche à droite parce que mon raisonnement est le suivant: dans nos pays, non anglophones, nous roulons à droite, il me parait donc logique que nous marchions à droite. Dans le lointain, j'aperçois une joggeuse qui fonce vers moi. Je continue à marcher, estimant que c'est à elle de se déporter. Lorsqu'elle arrive à ma hauteur, je lui fait signe de courir à sa droite. Elle se retourne et me lance:
-Vous voudriez que je courre à droite! Non mais, ça va pas la tête?
La forêt a failli se transformer en ring de boxe mais les trois gardes du corps veillaient au grain. La pétasse s'en est allée en prenant soin de replacer ses écouteurs, qui crachaient du Christophe Mae, dans ses conduits auditifs.
Les pétasses trentenaires, je ne peux pas les blairer! On dirait qu'une fois passée la barre des 30 ans, elles se croient tout permis. Le monde leur appartient. En général, elles ont rencontré leurs futurs maris à l'unif. A mon époque (Aïe, ça fait ringard), les filles entraient à la fac de droit pour trouver le mari idéal. Précision: elles ne font pas leur baptème (étudiant) de peur que leur rimmel ne coule et d'abîmer leur french manucure. Et surtout, ingurgiter des vers de terre n'est pas vraiment leur tasse de thé.
Elles conduisent des 4/4 blindés, full options, se prennent pour les reines du macadam et déposent leurs marmots devant la porte de l'école qu'ils fréquentent. Et on s'en tape si les autres attendent que Madaaaame ait terminé le ramassage scolaire. Et tant pis, si ça fait des obèses plus tard parce que ces pauvres gosses ne marchent jamais.
Quant à moi, j'ai continué mon chemin en m'interrogeant sur mon avenir, celui de nos enfants et la société dans laquelle ils évolueront.
Bonne Saint-Valentin, tout de même et gardez bien au chaud celui ou celle qui vous accompagne.
Pour info: dans la video ci-jointe, il s'agit de Clapton mais, en réalité, c'est JJ Cale qui a créé "Cocaine".

mardi 8 février 2011

Grève du sexe en Belgique



Grève du sexe de la part des conjoints des politiciens belges tant qu'ils ne trouvent pas un accord pour former un gouvernement. Si cette très sérieuse "proposition" n'émanait pas de Marleen Temmerman, sénatrice et gynécologue ayant reçu un "life achievement" du réputé British Medical Journal pour son travail tant politique que médical, l'initiative prêterait à sourire. Ayant travaillé au Kenya, elle s'est inspirée d'un mouvement de femmes kényanes qui avait décrété, en avril 2009, l'abstinence sexuelle tant que les hommes politiques du pays n'avaient pas réglé leurs différends et réformé le pays. Et ça a marché: au bout d'une semaine, un accord avait été trouvé alors que depuis un an ils n'arrivaient pas à trouver une solution.


Malgré sa bonne volonté, Mme Temmerman semble oublier un détail: si on compare le tempérement de nos amis noirs et celui des blancs, y a pas photo, comme dirait l'autre.


Quant à Jules.....Il a anticipé la crise politique belge depuis quelque temps déjà!





lundi 7 février 2011

Le dernier tango de Maria Schneider



1973: on peut croiser Maria Schneider du côté de la rue des Minimes à Bruxelles lorsqu'elle se rend chez des amis. Un an auparavant, elle interprétait Jeanne dans le film de Bertolucci: "Le Dernier Tango à Paris". C'est l'après mai 68, l'époque où le féminisme explose, où la femme commence à s'exprimer en tant que telle, où elle est en train de briser les carcans dans lesquels elle est emprisonnée depuis des siècles, où elle peut enfin vivre une sexualité comme elle l'entend, où son corps lui appartient. Cette révolution, car il s'agit bien de cela, est historique.
En avalant leur pilule contraceptive tous les matins, les gamines d'aujourd'hui ne réalisent pas à quel point la sexualité des femmes était semée d'embûches avant 68.
Dans le film de Bertolucci, Maria Schneider est l'incarnation même de cette liberté. Le hasard de sa rencontre avec Paul, interpétré par l'excellent Marlon Brando, va mener les deux personnages vers une relation amoureuse exclusivement basée sur le sexe. Ils ne sauront, d'ailleurs, rien l'un de l'autre.
39 ans plus tard, on peut affirmer qu'une telle relation est presque monnaie courante. Le film force la réflexion sur l'acte sexuel et sur les couples. Les critiques de l'époque et le public se sont focalisés sur la scène dans laquelle le beurre n'est pas utilisé à des fins culinaires, or le film va bien au-delà de cette séquence qui a failli être classée X (En Italie, le film a été interdit).
Faisant partie du cinéma révolutionnaire italien de l'époque, Bertolucci est un grand réalisateur qui a été l'assistant d'un non moins grand: Pier Paolo Pasolini.
"Le Dernier Tango à Paris" est une oeuvre engagée et Maria Schneider, du haut de ses 19 ans, mi-hippie, mi-bourgeoise, y est sublime.


jeudi 3 février 2011

La désespérance de Michelle Black (2) Perte d'un être pas cher

Il y a quelques jours, Michelle Black s'est trouvée face à la mort d'un être pas cher (Par opposition à l'expression "Perte d'un être cher", vous l'avez compris). On choisit ses amis, on ne choisit pas sa famille, dit le dicton. Un être pas cher, bourgeois, suffisant, à l'esprit étriqué. L'esprit bourgeois: encore faut-il le définir. L'esprit bourgeois jette le même regard sur l'artiste, que je suis, que le commun des mortels sur l'enfant né trisomique. Peut-être est-ce pour une raison historique que je ne me sois jamais intégrée dans cette famille? (Historique, parce que, depuis l'époque romantique, les artistes emploient le mot bourgeois pour désigner quelqu'un qui est peu versé dans les arts). Hormis mes chers parents, peu m'ont apprécié, probablement, parce que leur esprit étriqué ne pouvait pas comprendre que l'on puisse être différent d'eux. Car les bourgeois formatent. Ils ont un modèle imprimé dans leurs gènes et dans leur tête et malheur à ceux qui n'y ressemblent pas. On écarte ceux qui sont différents, on les parque dans des ghettos (Cela ne vous rappelle rien?). Il s'agit d'une forme de racisme. Ce qui n'est pas conforme à la pensée bourgeoise est méprisé. J'ai failli finir mes jours sur le bûcher, comme Jeanne d'Arc. J'en ai souffert un peu, tout de même. Ce n'est jamais gai de se sentir rejetée. J'en souffre encore en ce moment, surtout en ce moment parce qu'à l'heure où la dernière bourgeoise s'en est allée, les vautours s'accrochent à la branche et attendent.....Les rats, malgré la grande peste, ne quittent pas le navire. Ils sont tapis dans un coin sombre et attendent patiemment que l'escarcelle s'ouvre. Une question me brûle les lèvres et je serais hypocrite de ne pas l'avouer: jettera-t-on quelques miettes à l'artiste? Quoique! Tout est possible. On n'épargne pas ceux qui n'ont pas été conformes au "Modèle". Même au-delà de la mort, on leur fait sentir, comprendre qu'on ne les aime pas, qu'on ne les a jamais aimés. Les vivants deviennent-ils meilleurs lorsqu'ils sont morts?
Cependant, quelques jours avant cette mort inéluctable, j'ai tenté de pardonner. J'ai voulu expérimenter le Grand Pardon. Las. Malgré ma bonne volonté, je n'y suis pas arrivée. Dur à encaisser. All we need is love. Heureusement, mes amis sont là.
With a little help from my friends......

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