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Les actus de Michelle Black

mardi 28 juin 2011

Will I.Am s'en va rapper dans la banlieue




Je trouve ça fabuleux l'initiative de Charles Rivkin, Ambassadeur des Etats-Unis en France, que des personnalités du monde du spectacle, chanteurs, acteurs américains aillent à la rencontre des jeunes dans les banlieues françaises. Les années précédentes, ils ont pu discuter avec John Travolta, Samuel Jackson, Sylvester Stallone. Ce 25 juin, Will I.Am, leader des Black Eyed Peas, grand rappeur devant l'Eternel, leur a remonté le moral. "Si on vous dit que ce n'est pas possible, leur a-t'il dit, ne les croyez pas, foncez!" Et de rappeler ses origines modestes, son adolescence dans une banlieue de Los Angeles, histoire de leur prouver que rien n'est impossible, qu'il faut s'accrocher et que la volonté permet de réaliser tous les rêves. Et de rapper pendant quelques minutes devant des centaines de fans qui n'en croyaient pas leurs yeux. Tactique marketing, redorer le blason de l'Amérique auprès des jeunes français? Franchement, ces artistes sont déjà au sommet de leur gloire et qu'est-ce que ces jeunes en ont à faire du blason de l'Amérique. Ne vaut-il pas mieux leur envoyer de tels émissaires plutôt qu'un bataillon de ministres qui va tout leur promettre sans jamais rien leur donner? Un peu de baume au coeur n'a jamais fait de tort à personne et ces jeunes-là en ont vachement besoin. Et cerise sur le gâteau, un beau pied de nez au gouvernement français. Pour la petite histoire, les Etats-Unis ont un budget de 3.000.000 dollars destiné à des projets culturels dans les banlieues françaises. C'est ça l'Amérique.

jeudi 23 juin 2011

Honte au silence



400.000 femmes par an, violées et mutilées en République Démocratique du Congo.

Quand cela va-t-il cesser?

Quand l'ONU va-t-elle intervenir?

Grande marche Paris-Bruxelles le 30 juin

14 jours de marche pour 14 années de silence

Les excuses de Jean-François Kahn



Jean-François Kahn s'est excusé dans son bloc-notes du magazine Marianne. Un bon point! Cependant, cela suffira-t-il à faire oublier les 2 mots fatidiques qu'il a prononcés dans une émission à propos de l'affaire DSK? Que retient-on de cet homme intelligent, cultivé, éloquent? Qu'il est un journaliste et un écrivain talentueux mais on n'effacera jamais, de nos mémoires, son débordement verbal.
Certes, Mr Kahn confesse qu'il a "Toujours refusé de réduire une opinion, une pensée à un simple cliquetis verbal, fût-il malencontreux..." Il s'attend, donc, à ce que son propre "cliquetis verbal malencontreux" ne soit pas pris en considération et que le déballage que l'on a fait sur le sujet est bel et bien démesuré. Et d'ajouter:
"Peut-on, pendant des jours, fusiller quelqu'un, non pas pour avoir mal formulé ce qu'il pense, ou pour avoir révélé le fond de sa pensée, mais pour avoir en deux mots, paru exprimer le contraire de ce qu'il pense et que personne ne peut ignorer qu'il le pense..." Plutôt embrouillée votre manière de vous exprimer, Mr Kahn. Vous affirmez que celles et ceux qui vous connaissent n'ignorent pas ce que vous pensez réellement bien que vous ayez exprimé le contraire. Mais il est des mots tabous, des mots de trop, qui ont rendu vos nuits, hantées par le spectre de votre dérapage, encore moins belles que vos jours. Auriez-vous oublié le dicton populaire: "Il faut tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler"?
Vous reconnaissez ne pas avoir voulu sortir la phrase de son contexte car vous assumez votre faute. Bien! Et vous ajoutez: "Pour la raison très simple que, réentendue, l'expression devenait inadmissible à mes propres oreilles". On ne vous le fait pas dire. Vous ajoutez que, depuis près de 50 ans, vous défendez, pour l'essentiel, la cause des féministes mais croyez-vous, sincèrement, que c'est une raison suffisante pour qu'elles vous pardonnent votre écart de langage? Vous écrivez avoir créé Marianne "Par rejet de ce que, idéologiquement et philosophiquement, représente une personnalité, au demeurant talentueuse, comme Dominique Strauss-Kahn. Par rejet également de ce monde, de cet univers-là." C'est bien là une des raisons pour lesquelles on vous appréciait et ces deux mots de trop ne correspondent pas à l'image que l'on se faisait de vous. Alors que les déclarations déplacées de Badinter, de Lang et de Levy ne nous ont pas surpris outre mesure, vos deux mots de trop nous ont révoltés parce que nous sommes persuadés que vous n'êtes pas un réactionnaire sexiste et misogyne mais nous avons le sentiment d'avoir été trompés.
"Vous croyez vraiment que le républicain sourcilleux que je suis banalise l'une des pires pratiques de l'Ancien Régime?" On ne demande qu'à vous croire. Pourtant le "troussage de domestique" est bel et bien sorti de votre bouche.
"Une maladresse verbale, une note arrachée à sa musique et la gonfler comme une bulle spéculative...Deux mots jetés valent toutes les idées projetées...."
Vous maniez à merveille la beauté de la langue française. Vous savez utiliser ses mots comme personne. Vous l'employez avec une aisance que je vous envie. Dommage que deux mots de trop aient taché votre verve.
Quant à la palme d'or des propos déplacés, elle revient à une femme. Pas de paroles ni d'écrits sexistes mais une vision très particulière des classes sociales. Christine Angot, écrivaine, n'a pas fait dans la dentelle:
"De Zahia à Carla Bruni, il (DSK) aurait pu cibler n'importe qui. Là, il n'a pas eu la sexualité d'un chef. Une femme de ménage noire, s'il y tenait, il aurait dû la payer ou être prudent. Personne n'imagine qu'il a eu envie d'elle....." Article publié dans Libération. 561 réactions

dimanche 19 juin 2011

Voir sous les jupes des filles....

J'aime les chansons d'Alain Souchon et j'aime aussi le personnage. Excellent compositeur et parolier, il a l'art, en trouvant les mots justes, de dénoncer ce qui lui semble dénonçable et par là même, de nous mettre en émoi puisque nous avons, inconsciemment ou non, envie de partager nos émotions. C'est le propre de l'artiste, principalement du chanteur, de nous faire écouter ce que nous avons envie d'entendre. Me suis-je bien fait comprendre? Je reconnais que je pourrais m'exprimer d'une manière plus simple...Soit. L'autre jour, passe sur les ondes "Voir sous les jupes des filles" et, tout à coup, les paroles m'interpellent:
"Les garçons ont les yeux qui brillent
Pour un jeu de dupes
Voir sous les jupes des filles
Et la vie tout entière
Aborbée par cette affaire
Par ce jeu de dupes:
Voir sous les jupes des filles"
Alors, si je me concentre correctement (j'ai un peu de mal en ce moment), voir sous les jupes des filles serait un jeu de dupes, aux dires de Souchon. Or la définition d'un jeu de dupes est un jeu où un des joueurs sera forcément trompé. Je sais que c'est alambiqué mais, si je suis son raisonnement, les filles s'habilleraient volontairement en jupes, courtes de préférence ou qui virevoltent, pour inciter les garçons à regarder dessous en sachant pertinemment qu'ils seront dupés. Souchon est-il un macho qui s'ignore?

mardi 14 juin 2011

La sexualité des femmes vue par Hollywood

Feminist Frequency explore les histoires, les thèmes et les représentations de femmes dans les films Hollywoodiens et les séries TV et converse avec la culture populaire aux Etats-Unis.

Le titre de cette video est : "Les tropes contre les femmes". Un trope, figure de réthorique visant à détourner le sens d'un mot ou d'une expression, devient un cliché lorsqu'il est utilisé à outrance. Hélas, certains de ces tropes perpétuent souvent des stéréotypes choquants. C'est le cas de "The Evil Demon Seductress" qu'on pourrait traduire par "La Séductrice démoniaque", personnage créé par Hollywood. Il s'agit d'une créature surnaturelle, un démon, un alien, un robot ou un vampire. Dans tous les cas de figure, le personnage est représenté par une femme sexy qui utilise sa sexualité afin de manipuler, séduire, tuer et souvent, manger sa proie (l'homme) après l'avoir attiré dans sa tannière.
Dans le monde réel, on peut observer un exemple frappant de trope parmi les politiciens et les célébrités accusés d'harcèlement sexuel. Afin de se disculper, l'accusé (et les medias qui le soutiennent) déclarera qu'il est tombé dans un piège. Cela ne vous rappelle rien? Dernier exemple en date: DSK! Sans oublier Julian Assange de Wikileaks. Il est intéressant de noter que l'origine de ce trope est basée sur une idée fausse. En 1886, le scientifique Leland Ossian Howard déclarait que la femelle Praying Mantis mangeait la tête de ses partenaires sexuels. D'autres scientifiques, par la suite, ont démentis cette affirmation.
Le nombre de fois que ce personnage de séductrice démoniaque apparait sur les écrans est stupéfiant. Que ces créatures soient sirènes, vampires, aliens...etc, les caractéristiques de base sont toujours les mêmes: elles utilisent leur sexualité comme une arme de même que leurs homologues, la vamp, la veuve noire, la femme fatale. Alors que pour ces dernières, le personnage est une femme bien réelle, dans le cas présent, on se focalise sur les films dont les personnages sont des créatures surnaturelles qui se sont introduites, insidieusement, dans la culture populaire américaine. Exemples de films dans lesquels ces créatures sont les héroïnes:
-Star trek: First contact (1996)
-Brides of Dracula (1992)
-Buffy the vampire slayer (2000)
-Farscape (2003)
-Pirates of the Carribean 4 (2001)
-X Men
-X2 (2003)
-Battlestar Galactica
-Men in black
On peut remarquer qu'elles n'ont pas une sexualité épanouie mais l'utilisent dans le seul but de manipuler le mâle. Le personnage dépeint les femmes comme des manipulatrices ayant des motifs différents que celui d'éprouver du plaisir dans l'acte sexuel. Leur sexualité est dangereuse et destructrice. Ce mythe misogyne renforce l'idée que la femme utilise son soi-disant pouvoir sexuel de manière à contrôler l'homme. Ce mythe absurde est tellement ancré dans la conscience des hommes que certains d'entre eux prétendent que les femmes acquièrent leur pouvoir grâce à leur sexualité. Cette légende induit également les femmes en erreur en suggérant que leur sexualité ne leur sert qu'à obtenir un certain pouvoir dans la société et non pas à la vivre comme elle devrait être vécue. Merci à Hollywood d'encourager et promouvoir ces pensées sexistes.
Traduction concise de la video.

jeudi 9 juin 2011

Lola, mes valoches et moi...

Voilà, mes valoches sont prêtes à l'exception de mon vieux sac Vuitton du temps de ma splendeur, détruit sans aucune pudeur par Lola, dite Lol, trouvée il y a 7 ans, abandonnée sur le parking d'une grande surface alors qu'elle n'avait que quelques semaines. Oui, je sais, il existe des gens sans scrupules, sans état d'âme sur la terre.(Et je suis polie!). Revenons à nos moutons: qui dit valoches, dit vacances. Pas dans ce cas car ainsi que je l'avais écris dans un billet précédent, le jour où Bruxelles deviendra flamande, je me casse de la Belgique. Le moment fatidique est-il sur le point d'arriver? Les derniers propos du ministre-président du Gouvernement flamand permettent d'imaginer le pire. "Bruxelles, capitale de la Flandre"! Imaginez qu'en France, les Basques exigent que Paris devienne la capitale du pays basque.....
Ainsi que le dénonce le FDF, parti francophone, la stratégie de la Flandre à l'égard de Bruxelles est très claire: il s'agit de refuser à Bruxelles son statut de Région à part entière pour la placer à terme dans une perspective de cogestion, voire, au pire, d'annexion.
Or, le Conseil d'Etat l'a dit: l'installation de Bruxelles comme capitale de la Flandre est contraire à la Constitution belge et sur le plan de la réalité démographique, Bruxelles n'est pas une ville flamande. Donc, la Flandre outrepasse l'avis du Conseil d'Etat et s'est déjà installée à Bruxelles de manière anticonstitutionnelle, ainsi que je l'avais déjà précisé précédemment. Elle a choisi des endroits symboliques et chargés d'histoire du centre de Bruxelles: la place des Martyrs pour le siège du Gouvernement flamand et la rue de Louvain pour le siège du parlement.
A vrai dire, je devrais adopter une attitude neutre pour évoquer le fait que la Flandre revendique Bruxelles, "ma ville", mais rien que cette pensée me révolte au plus profond de mon être. Parfois, je m'interroge car il faut avoir le courage de l'auto-critique. Suis-je raciste envers mes concitoyens? L'idée me répugne. Pourtant.....

lundi 6 juin 2011

Brèves de week-end

Ce week-end, Jules et moi avons tenté une escapade dans les Ardennes belges. Je n'ai jamais été très fan des Ardennes qui me flanquaient plutôt le cafard, je ne saurais dire pourquoi. Peut-être parce que jusqu'à présent, je les avais parcourues sous la pluie. Je leur préférais la Mer du Nord.
Cette mer "Pour dernier terrain vague et des vagues de dunes pour arrêter les vagues" comme chantait Brel. Cette mer qui s'étend depuis Knokke Le Zoute, le nec plus ultra, le Saint-Tropez du nord jusqu'à La Panne à la frontière française.
Mais le réchauffement climatique a fait son oeuvre, destructrice dans la calotte glaciaire en rétrécissant drastiquement les territoires de l'ensemble de la faune arctique, bienvenue dans les Ardennes qui, maintenant, se dorent sous l'astre brûlant en donnant ainsi une autre dimension à cette région qui, autrefois, me paraissait si terne. Evidemment, la chaleur n'était pas aussi insupportable que chez Hélène, à Bombay.
Un hôtel de charme décoré avec goût, un jardin de buis, une terrasse à l'ombre en dégustant une Kriek, que faut-il de plus pour être heureux? Kriek? Kekceksa? Une bière belge fermentée avec des cerises acides qui lui donne cette couleur particulière.
Savez-vous qu'en Belgique, on ne compte pas moins de 680 bières? Il y en a une qui porte un joli nom: "La Pêcheresse". L'étiquette de la bouteille ferait hérisser les cheveux de certaines féministes.
J'avais pris soin d'abandonner mon PC, histoire d'oublier que l'une d'elles veuille me donner des leçons de féminisme dans les commentaires d'un billet de G-M.
Nobody is perfect!
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